Logiciel malveillant exigeant de l’argent: le nom et les caractéristiques
Les cyberattaques se multiplient, et parmi elles, les logiciels malveillants se montrent particulièrement redoutables. L’un des plus notoires se nomme ‘ransomware’. Ce type de malware, une fois infiltré dans un système, chiffre les données de l’utilisateur, rendant l’accès impossible sans une clé de décryptage.
Les cybercriminels derrière ces attaques exigent souvent une rançon en cryptomonnaie pour fournir cette clé. Les caractéristiques principales du ransomware incluent :
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- Une infiltration via des courriels de phishing et des téléchargements corrompus
- Une capacité à se propager rapidement à travers un réseau
Une vigilance accrue et des sauvegardes régulières restent les meilleures défenses contre ce fléau numérique.
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Plan de l'article
Définition et caractéristiques des logiciels malveillants exigeant de l’argent
Les logiciels malveillants, ou malwares, sont des programmes conçus pour infiltrer et endommager les systèmes informatiques. Parmi eux, les ransomwares ou rançongiciels se distinguent par leur capacité à chiffrer les fichiers ou bloquer l’accès aux systèmes pour extorquer de l’argent. Les cybercriminels exigent souvent des paiements en Bitcoin, une cryptomonnaie prisée pour son anonymat.
Rançongiciels notoires et leurs impacts
Plusieurs rançongiciels ont marqué l’histoire par leur portée et leurs dégâts :
- WannaCry : a touché environ 230 000 ordinateurs dans le monde, causant des perturbations majeures dans de nombreuses entreprises.
- NotPetya : a causé des dommages estimés à plus de 10 milliards de dollars, affectant des géants comme Rosneft, Maersk et Saint-Gobain.
- GandCrab : a représenté 78,5 % de tous les échantillons reçus par VirusTotal, devenant l’un des rançongiciels les plus prolifiques de son époque.
Caractéristiques clés des rançongiciels
Les rançongiciels exploitent souvent des vulnérabilités système et se propagent via des techniques de phishing. En ciblant principalement les systèmes basés sur Windows (93 % des rançongiciels détectés sont des exécutables pour Windows), ces logiciels malveillants réussissent à paralyser des infrastructures critiques.
Rançongiciel | Impact |
---|---|
WannaCry | 230 000 ordinateurs infectés |
NotPetya | 10 milliards de dollars de dommages |
GandCrab | 78,5 % des échantillons sur VirusTotal |
Les cybercriminels exploitent la peur et l’urgence pour forcer les victimes à payer rapidement. La vigilance reste la meilleure défense contre ces attaques sophistiquées.
Modes de propagation et fonctionnement des rançongiciels
Les rançongiciels, utilisés par les cybercriminels, se propagent principalement via des techniques de phishing. Ces attaques d’ingénierie sociale exploitent la crédulité des utilisateurs pour les inciter à ouvrir des liens ou des pièces jointes malveillantes. Une fois ouverts, ces fichiers infectés permettent au logiciel malveillant de s’introduire dans le système.
Les rançongiciels exploitent aussi les vulnérabilités système. Les systèmes d’exploitation non mis à jour, comme Windows, sont des cibles privilégiées. Le cas de WannaCry, qui a touché 230 000 ordinateurs, illustre parfaitement cette exploitation des failles de sécurité. Le rançongiciel s’est propagé en utilisant une vulnérabilité du protocole SMB, non corrigée par les utilisateurs.
Rançongiciel | Entreprise affectée |
---|---|
NotPetya | Rosneft, Maersk, Merck, WPP, Saint-Gobain |
Le fonctionnement des rançongiciels repose sur le chiffrement des fichiers ou le blocage de l’accès au système. Les victimes se voient ensuite demander une rançon, souvent en Bitcoin, pour obtenir la clé de déchiffrement. Le ransomware GandCrab, par exemple, représentait 78,5 % des échantillons de rançongiciels sur VirusTotal, démontrant son efficacité et sa large diffusion.
Les cybercriminels misent sur la peur et l’urgence pour forcer les paiements rapides, souvent en menaçant de supprimer les données ou d’augmenter la rançon si les délais ne sont pas respectés. La vigilance et la mise à jour régulière des systèmes restent des mesures essentielles pour se prémunir contre ces attaques sophistiquées.
Prévention et mesures à prendre en cas d’attaque
Prévention
Pour se prémunir contre les rançongiciels, adoptez une stratégie de sécurité multi-couches. Utilisez un antivirus et un pare-feu robustes pour détecter et bloquer les menaces. Un VPN SSL peut chiffrer les communications et protéger les données sensibles lors des transferts.
La mise en place d’une architecture Zero Trust se révèle efficace : cette approche ne fait confiance à aucun utilisateur ou appareil par défaut et exige une vérification continue.
Mesures à prendre en cas d’attaque
Si vous êtes victime d’une attaque, suivez ces étapes :
- Déconnectez immédiatement les systèmes infectés du réseau pour empêcher la propagation.
- Contactez les autorités compétentes. La CISA (Cybersecurity and Infrastructure Security Agency) propose des ressources et des conseils pour gérer ce type de crise.
- Consultez des entreprises spécialisées comme Ontrack et Cohesity pour des solutions de récupération de données.
Le programme Ransomware Vulnerability Warning Pilot de la CISA vise à identifier les vulnérabilités et à avertir les organisations avant qu’elles ne soient exploitées. Informez et formez vos employés sur les bonnes pratiques de cybersécurité pour minimiser les risques d’infection par des techniques de phishing.
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